L’huile de COCO
- Sabrina Pudebat
- 6 sept. 2017
- 2 min de lecture
Bienfaits, idées reçues et réalité nutritionnelle
L’huile de coco, aussi appelée huile de coprah, est largement utilisée en cuisine et en cosmétique. Mais qu’en est-il réellement de ses effets sur la santé ? Entre bienfaits vantés et excès de promesses, faisons le point.
Une huile riche… en acides gras saturés
L’huile de coco est souvent présentée comme une alternative saine aux autres matières grasses. Pourtant, la communauté scientifique reste prudente à son sujet. Contrairement à certaines idées reçues, elle ne favorise pas la perte de poids, ne stimule pas le métabolisme de manière significative, et ne protège pas le cœur.
Au contraire, l’huile de coco contient une très forte teneur en acides gras saturés (environ 85 %), des lipides associés à une augmentation du risque cardiovasculaire. En effet, ces acides gras favorisent l’agrégation des plaquettes sanguines, un facteur de risque en cas de consommation excessive.
Comparatif : teneur en acides gras saturés des huiles végétales
Voici un aperçu de la teneur en acides gras saturés de quelques huiles :
Huile de coco : 84 %
Huile de palme : 49 %
Huile d’olive : 15 %
Huile de tournesol : 11 %
Huile de noix : 10 %
Huile de colza : 7 %
👉 Le conseil nutrition : variez les huiles et privilégiez celles riches en acides gras insaturés comme l’huile de colza ou de noix pour assaisonner et l'huile d'olive pour cuire (cuisson douce)
Faut-il bannir l’huile de coco ?
Non, pas nécessairement. L’huile de coco peut être consommée occasionnellement, pour son goût exotique ou sa texture particulière. Elle n’est pas nocive en petite quantité, mais ne doit pas être la matière grasse de référence dans une alimentation équilibrée.
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